Nouvelle très belle journée qui commence tranquillement (trop peut-être
). Je prends moins de temps pour préparer les étapes et notamment celle d’aujourd’hui. Nous voici donc partant gentiment vers 10h. A ma décharge, il faut quand même un peu de temps pour ranger tous les sacs et tous les sacs dans le chariot
!
Nous démarrons et tombons sur les élus du village à l’origine de l’accueil pèlerin. On prend le temps de discuter et de les remercier pour leur accueil et la qualité de leurs installations. Il faut dire que l’hébergement est nickel et immense. Nous avons pris le temps de cuisiner tous les deux. Malheureusement la video est trop grosse pour passer sur Facebook. Je la publierai lorsque nous aurons un meilleur réseau. Juste après avoir quitté les élus, nous nous tartinons de crème solaire. J’ai pris un sacré coup de soleil hier
!
Puis en route ! Mon optimisme retombe un peu lorsque je vois que nous avons près de 25kms à faire. En soit ce n’est pas énorme mais on n’est pas partis très tôt ! Bon, ce n’est pas ça qui va nous refroidir d’ailleurs vu la chaleur ça ne risque pas. Sans être écrasante on sent que l’on va bien transpirer dans la journée ! Beaucoup de route aujourd’hui. C’est à la fois sympa car cela me permet de rouler plus facilement avec le chariot mais on crame vite sur le bitume. Ça tombe bien un petit chemin s’annonce ! Chouette
mais là encore mon enthousiasme est de courte durée. Nous voilà face à un pont parfait pour des pèlerins à pied mais pas assez large pour le chariot. 2 possibilités défaire tout les bagages
démonter le chariot, tout passer de l’autre côté puis remonter le chariot et le recharger. Ou alors alléger le chariot (de Philippine notamment) et passer le cours d’eau à gué. On opte pour le plus simple et le plus drôle. Le temps d’installer les caméras pour immortaliser l’instant, de décharger une partie du chariot, me voici face au cours d’eau. Bon on va pas s’enflammer, c’est pas l’Amazone, juste un petit cour d’eau mais il y a de la boue au fond et donc une chance sur deux de rester scotchés au fond
. Qui ne tente rien n’a rien je me lance et ça passe très facilement. Rechargement du chariot et de la pirouette qui se marre sur le côté.
Reprise du chemin mais j’ai toujours la pression du temps et avec des blagues comme celle ci ça n’arrange pas notre moyenne. Mais bon le but est d’arriver SAUF QUE je ne l’ai pas dit à Philippine mais j’ai repéré un camping avec une piscine. Après la déception de la veille ou de camping
et de piscine
point, je suis plutôt évasif et je ne craque pas quand Philippine me demande toute les 5 minutes si on dort sous la tente. J’ai un peu hésité d’autant que le temps n’est pas au beau fixe et qu’on entend gronder l’orage tout au long de la journée. Nous avançons bien mais j’ai l’impression d’être englué sur le bitume. J’ose à peine regarder les panneaux le long du chemin avec le kilométrage. Notion très relative du point de vu du ressenti, d’autant plus quand vous savez qu’à l’arrivée vous pourrez vous plonger dans la piscine.
Montées, descentes, remontées ! J’en viens presque à redouter également les descentes car elles annoncent forcément une remontée plus tard. Bref le mental joue beaucoup aujourd’hui
. Mais je tiens coûte que coûte, jusqu’à que nous contournions un lac artificiel. Comme nous suivons en grande partie un GR, une proportion importante doit être en terre pour obtenir l’appellation GR donc quand on a eu beaucoup de bitume, il va falloir rattraper quelque part et parfois de façon un peu compliquée et ce moment, ben c’est maintenant
ça commence par une passerelle au dessus des marais large de 2 centimètres de plus que le chariot. Bon je vais pas me plaindre ça aurait pu être deux de moins. Ah j’ai oublié de préciser que la passerelle avait des lattes en bois ce qui me freine et menace d’envoyer le chariot dans le décor à chaque soubresaut ! Bon finalement sur 40 mètres de passerelle je ne suis tombé que 3 fois. Mais bon ce n’était que le début ! Place au plat de résistance 50 mètres plus loin l’habituel arbre tombé en travers, même maux mêmes remèdes : démonter le chariot ou contourner l’obstacle. J’envoie Philippine en éclaireur qui après moult encouragements me montre le chemin pour éviter l’arbre. Fini ? Pas tout à fait ! Dernier obstacle pour le dessert mais pas des moindres la côte la plus pentue que nous ayons eu à monter sur 10 mètres. Philippine a bien vu que je commençais à peiner sérieusement. La voila qui m’encourage et me dit que quelques mètres plus loin nous sommes en haut. Je me lance, suis stoppé deux mètres plus haut, changements d’appuis, grosse traction sur le chariot, deux mètres de plus sous les encouragements et les vivats de Philippine. Ça n’a pas de valeur, un dernier effort et voici le chariot en haut de la montée. Je remercie vivement Philippine qui est toute fière
!
Reprise du chemin puis à nouveau route. Plus que 10, plus que 5 kilomètres. Ça sent bon la piscine. C’est à ce moment-là que je me rend compte que je n’ai pas regardé précisément où était le camping
. Mince 2 kilomètres de plus. Bon vient un moment où je ne compte plus ! Petite descente puis arrivée dans Bazas et en courte finale les 2 kilomètres en plus le long de la départementale pour finalement arriver au camping.
ET LÀ toute la fatigue de la journée s’envole quand Philippine aperçoit le camping puis la piscine avec des toboggans aquatiques comme sur les pubs du métro à Paris (bon chacun ses références). Son rêve
!
Elle saute de joie et ne sait plus où regarder ! Inscription puis plantage de
! Bon ça va on n’a pas perdu la main. Montée en moins de 5 minutes ! Quand on sait qu’il y a la piscine après, ça améliore le score !
Enfilage de maillots … à nous les toboggans, le bateau pirate et les différentes piscines ! Philippine est comme un poisson
dans l’eau (Facile !
)
Après avoir nagé dans la grande piscine (j’en profite pour remercier l’accueil du camping qui nous a prêté des brassards), Philippine veut tenter les toboggans ! Je me demande si elle va y aller ou pas. Il faut monter sur une grande tour avec le bruit des jets d’eau je me dis que c’est pas gagné. Je fais les premiers tours avec elle. Plus pour me rassurer moi que elle apparemment
!!!! Elle prend même le rouge qui est plus puissant et qui vous envoie valdinguer dans tous les sens. J’abandonne au bout de trois. Mais voilà que Philippine prends ses aises et saute d’un toboggan à l’autre, une fois, cinq fois, dix fois.. après j’ai arrêté de compter !
Il n’y aura que la promesse d’aller manger des frites au snack qui me permettra de la sortir de l’eau ! Nous rentrons donc dans notre tente pour nous changer. Philippine n’a pas chaud, ce sera donc double couche.
Direction le snack pour frites
, hamburger
! La soirée de folies
!
Camping oblige début de l’animation. Philippine au taquet fait la chorégraphie avec dame cookies ! Elle est à fond ! Elle résiste bien parce qu’avec le nombre d’aller retour au toboggan elle devrait être décalquée.
La soirée mousse aura raison d’elle. Point n’en faut !!! Nous rentrons pour nous installer et le temps de finir mon récit, la voici qui dort !
Demain direction Captieux, grande ou petite étape ? Hébergement ? bah je sais pas encore parce que je n’ai pas eu un minute pour regarder. Je vous laisse pour y voir plus clair et pour ne pas démarrer tranquilou à 10h si c’est un étape importante ! Mais quelque chose me dit que l’on va être réveillés très tôt… et à priori sous la pluie
pour la journée de demain. Mais tente, piscine et hamburger valent bien quelques sacrifices !
Belle soirée à tous !
Ps : merci pour tous vos commentaires que je lis mais auquel je ne peux répondre à tous ! Vous savez pourquoi
(pour regarder les vidéos, cliquez sur le petit f en haut à droite de cette page sur la bande rouge ;-))