On y est !!!! Nous sommes arrivés à Sainte Foy. Après une bonne nuit commencée à chasser les moustiques, nous repartons vers 9h pour finir tranquillement notre tronçon en espérant arriver à bon port. Petit démontage / remontage / reréglage de roue, nous repartons par les routes. Sur la carte j’ai peu de chemin. Je vais éviter autant que possible de passer à travers les vignes et prendre la route. Temps couvert sur le début. Nous traversons toujours les vignes et passons de châteaux en domaines. Juste avant l’arrivée sur Razac-de-Saussignac alors que je dois passer par un chemin, celui ci est coupé par un énorme tas de terre infranchissable avec la roue abîmée. Loi de murphy oblige
il commence à pleuvoir. Je me résout à faire un détour d’un kilomètre pour retrouver le chemin un peu plus loin en passant par une départementale. Moyen mais pas le choix.
Je retrouve la bonne route avant de grimper gentiment en direction des vignes. J’ai beau essayer de zigzaguer je suis obligé de couper au travers des vignes et fatalement je me retrouve à avancer dans l’herbe haute. Heureusement après un éclair de génie j’inverse la roue pour que le plus gros boulon se mette sur la partie cassée de l’essieu. Ça fonctionne plutôt bien
. Arrivé en haut repluie. J’ai développé une technique de protection contre la pluie pour protéger l’appareil photo, la caméra et le téléphone à base de sac plastique, simple mais efficace. Dès les premières gouttes je sors mes sacs plastique
Par contre niveau visibilité c’est pas trop ça ! Je finis donc par prendre la mauvaise route. Heureusement je m’en aperçois au bout d’une centaine de mètres que je viens de parcourir en descente. Il me faut donc remonter sous la pluie et reprendre la bonne route. A nouveau passage entre les vignes. Heureusement que j’ai une carte sous les yeux (cartes IGN sur mon téléphone) car le balisage laisse parfois en plein doute. Arrivée sur Sainte Foy en vue, il ne reste plus que de la route. J’arrive vers 12h30 dans une ville déserte. Tous les commerces sont fermés y compris les restaurants. Nous allons donc jusqu’à Port Sainte Foy pour manger une petite pizza. Nous retrouvons des amis et passons un bon moment en terrasse sous un ciel d’automne.
J’ai à nouveau consulté les entrailles de poulet et autres traces dans le marc de café pour décider en dépit de nos 2 jours d’avance de ne pas continuer le chemin. Déjà pour des raisons pratiques (il y a une gare à Sainte Foy) mais aussi car nous avons beaucoup donné. Nous c’est à dire Philippine et moi mais aussi le chariot qui est au bord de la rupture. Il est plein de boue, les freins ne fonctionnent plus très bien, il roule de travers avec le problème sur la roue avant, il couine, cliquette et grince en réclamant une pause. Notre troisième tronçon s’arrête donc ici. Nous sommes fiers d’être allés jusqu’au bout de nos objectifs de cette année et d’avoir enduré le soleil (un tout petit peu) la boue (un peu) la pluie (3 jours de beau) et les montées (beaucoup trop
) mais cela nous a permis de faire plein de belles rencontres et de vivre à fond ce troisième tronçon (toujours) Nous avons presque parcouru la moitié de notre périple vers Saint Jacques de Compostelle… ou pas. Le kilométrage est toujours source de discussion et de comparaison entre les applications, les relevés et autres topos.
Je vais publier dans les jours à venir les vidéos que je n’ai pas pu partager faute de réseau suffisant. Avec Philippine en soigneuse ou attentive à me fournir en eau lorsqu’elle m’entend ahaner dans les montées.
A très vite pour découvrir Compostelle Père Fille sous un autre jour grâce notamment aux vidéos prises avec l’appareil photo et la caméra.