14 juillet : Rabanal del Camino – El Acebo
Quelle journée 
! Nous voici maintenant de plain-pied sur le chemin 
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! Nous voici maintenant de plain-pied sur le chemin .Après une nuit réparatrice 
mais courte 
, nous voilà fin prêts pour attaquer la Cruz del Ferro 
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mais courte , nous voilà fin prêts pour attaquer la Cruz del Ferro .Réparatrice car j’ai bien dormi 
. Courte car nous étions dans un dortoir de 35 lits 
avec un groupe de jeunes qui ont papoté jusqu’à 23h 
pour un lever à 5h30 
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. Courte car nous étions dans un dortoir de 35 lits avec un groupe de jeunes qui ont papoté jusqu’à 23h pour un lever à 5h30 .
Départ à 8h pour démarrer gentiment à la fraîche 
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.Philippine bien calée dans le chariot avec ses polaires 
, je me retrouve en manches courtes dans le vent au bout de quelques centaines de mètres… me voilà réchauffé 
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, je me retrouve en manches courtes dans le vent au bout de quelques centaines de mètres… me voilà réchauffé .À la sortie du village 
, nous tombons sur une très belle vache 
avec de longues cornes qui manifestement s’est échappée du pré où se tient son veau 
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, nous tombons sur une très belle vache avec de longues cornes qui manifestement s’est échappée du pré où se tient son veau .Philippine passe en courant avec son casque sur la tête 
sans la voir, et moi juste derrière à côté de la vache qui avance tranquillement sur le chemin 
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sans la voir, et moi juste derrière à côté de la vache qui avance tranquillement sur le chemin .Les premières montées s’enchaînent assez vite 
mais restent encore praticables.
mais restent encore praticables.Puis le chemin devient plus raide 
, plus étroit, les pierres plus hautes 
… ça devient très difficile 
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, plus étroit, les pierres plus hautes … ça devient très difficile .Je m’arrête plusieurs fois. Philippine n’est pas rassurée 
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.Je m’inquiète pour le chariot 
: j’ai peur de plier une roue. Je dois faire très attention 
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: j’ai peur de plier une roue. Je dois faire très attention .Le chemin devient encore plus impraticable 
, je demande à Philippine de descendre… mais ça coince 
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, je demande à Philippine de descendre… mais ça coince .Elle se bloque 
, les larmes aux yeux 
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, les larmes aux yeux .Le changement et le rythme des derniers jours y sont sans doute pour quelque chose 
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.Je sors le joker 
: appel à un ami, en l’occurrence le grand frère de Philippine… mais pas mieux 
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: appel à un ami, en l’occurrence le grand frère de Philippine… mais pas mieux .J’hésite longtemps à continuer avec elle dans le chariot 
mais je finis par me décider et tente le passage encore plus délicat 
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mais je finis par me décider et tente le passage encore plus délicat .Ça passe tout juste 
. Je continue en n’ayant qu’une peur : casser le chariot .
. Je continue en n’ayant qu’une peur : casser le chariot .Après 2h15 de difficultés 
, nous atteignons enfin le village juste avant la Cruz del Ferro, avec à peine quelques kilomètres au compteur 
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, nous atteignons enfin le village juste avant la Cruz del Ferro, avec à peine quelques kilomètres au compteur .La journée va être longue 
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.Petite pause, puis on repart 
. Le chemin monte toujours mais reste praticable.
. Le chemin monte toujours mais reste praticable.Nous voici en vue de la croix 
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.Je m’imaginais quelque chose de plus gros, mais cela reste un symbole fort de notre défi sur Compostelle 
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.La Cruz del Ferro est le point le plus haut du Camino Francés 
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.Philippine dort . J’en profite pour faire le point sur ce qui nous a amenés ici, ce que nous avons trouvé sur le chemin, et pour exprimer de la gratitude pour les bons moments… et les moins bons 
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. J’en profite pour faire le point sur ce qui nous a amenés ici, ce que nous avons trouvé sur le chemin, et pour exprimer de la gratitude pour les bons moments… et les moins bons .Mais il nous reste encore de la route 
, avec une descente très délicate 
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, avec une descente très délicate .Plusieurs kilomètres à jongler entre pierres, trous, bosses… frein en main, en évitant tous les pièges du chemin 
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.C’est à nouveau très difficile 
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.Les parties compliquées alternent avec des zones plus plates 
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.Le chemin se rétrécit jusqu’à devenir un petit sentier 
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.J’avance tel un chasse-neige en écartant les bruyères 
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.Je dois à nouveau sortir Philippine du chariot 
et négocier pour qu’elle avance seule.
et négocier pour qu’elle avance seule.Elle avance pendant que je la félicite sans arrêt pour lui faire oublier la difficulté 
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pendant que je la félicite sans arrêt pour lui faire oublier la difficulté .Je sens qu’elle commence à saturer 
, et lui ayant déjà beaucoup demandé, je choisis de prendre la route 
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, et lui ayant déjà beaucoup demandé, je choisis de prendre la route .Cela rajoute de la distance 
, mais c’est plus sûr.
, mais c’est plus sûr.Les paysages sont à couper le souffle 
, avec montagnes (petites) et collines (grosses) 
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, avec montagnes (petites) et collines (grosses) .Vous commencez à me connaître… donc pour récompenser Philippine 
, je regarde ce qu’il est possible de faire côté swimming pool 
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, je regarde ce qu’il est possible de faire côté swimming pool .Je n’en parle pas à Philippine tant que je ne suis pas sûr qu’on pourra en profiter 
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.Le programme est alléchant 
: une magnifique albergue/hôtel avec une IMMENSE piscine nous attend 
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: une magnifique albergue/hôtel avec une IMMENSE piscine nous attend .Une récompense bien méritée après une des étapes les plus dures techniquement depuis Paris .
.À peine arrivé, j’ai le temps d’enregistrer notre arrivée 
que Philippine prend les choses en main 
, décharge illico presto le chariot 
et saute dans son maillot 
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que Philippine prend les choses en main , décharge illico presto le chariot et saute dans son maillot .Elle nous fait une démonstration de ses talents de nageuse 
, je ne l’ai jamais vue nager aussi longtemps 
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, je ne l’ai jamais vue nager aussi longtemps .Après une telle journée, je n’ai pas le courage de préparer un repas 
, surtout qu’il n’y a pas de supermarché 
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, surtout qu’il n’y a pas de supermarché .Nous optons donc pour le menu du pèlerin : frites 
et poulet 
pour Philippine.
et poulet pour Philippine.Une récompense bien méritée pour tous les défis émotionnels du jour 
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.Partie endiablée de Uno 
, sept familles 
et Dobble 
pour finir cette journée en beauté 
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, sept familles et Dobble pour finir cette journée en beauté .Peu de photos aujourd’hui 
… trop compliqué à gérer avec tout le reste .
… trop compliqué à gérer avec tout le reste .Demain : Ponferrada 
, son fameux château des Templiers… mais aussi une descente compliquée .
, son fameux château des Templiers… mais aussi une descente compliquée .Certains pèlerins nous l’ont déconseillée vu nos mésaventures du jour…
Je préfère assurer et prendrai donc la route 
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.Merci à tous pour vos commentaires 
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!Je fonce me coucher 
… je pique du nez 
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… je pique du nez !À demain 
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24 juillet : arrivée à Saint Jacques!
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23 juillet : demain l’arrivée!
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21 juillet : Portomarin – Palas de Rei
Journée tranquille après la folle journée d’hier où nous avions avalé les kilomètres en survolant le chemin . Nous nous mettons en route tranquillement et quittons Portomarín pour nous diriger vers Palas de Rei . Philippine a explosé les scores et a marché plus de 7...