Bonjour à tous,

 

Désolé pour l’attente !!!!!

Comme je le disais : nous l’avons fait !!!! Ce fut dur, ce fut long, ce fut rempli de doutes et ce fut beau, grandiose, magnifique.

 

Prenez un café, un thé ou ce que vous voulez car je me suis rattrapé de mon retard de publication d’hier. Des rires, des larmes, des difficultés, des rebondissements cette étape a été à la hauteur de ce que j’en attendais ! Et même plus ..

Je commence par le début. Réveil à 5h. Philippine au taquet est déjà presque prête à partir 😀!!! On essaye de pas faire trop de bruit même si quasiment tout le monde part assez tôt. Petit déjeuner 🥞 puis chargement du chariot. Je tente la page d’écriture sur le livre mais à 6h du matin Philippine me fait comprendre qu’il ne faut pas abuser 😀!!!

Vincent a déjà commencé à filmer, nous sortons et croisons déjà de nombreux pèlerins. La rue entre les deux portes de la ville est remplie de gîtes pour les pèlerins. Nous descendons la rue (si j’avais su que cela serait quasiment notre seule descente de la journée, j’en aurais plus profité.) Je pense que Philippine a bien compris que cela serait une journée particulière. Elle est excitée comme une puce . Sautant de trottoir en trottoir, faisant des blagues. Arrivé au départ de la première côte, je me rends compte que je n’ai plus d’argent liquide. Il m’en faut absolument car nous ne pouvons régler qu’en liquide dans les cités et accueils pèlerins. Demi-tour, je commence à chercher lorsque je vois une voiture qui arrive à ma hauteur . Une dame me demande ce que je cherche et si je suis un pèlerin de saint Jacques. Je lui réponds que oui et que je cherche un distributeur. Elle me regarde d’un drôle d’air en me disant que ça va être compliqué pour moi de passer, si je sais par où passer (visiblement à ses yeux j’étais un peu fou de passer avec Philippine)… je lui réponds avec un grand sourire que tout ce dont j’ai besoin, et uniquement ça 😁 c’est de trouver un distributeur. Heureusement pour ça elle connaît et je trouve facilement le distributeur. Demi tour , je retrouve Vincent qui en profite pour faire un magnifique plan vidéo. Ce coup-ci c’est parti ! Première côte donc. Il fait frais, on est en forme … et ça pique déjà. Pour être très franc, j’ai eu dans les premiers 300 mètres un gros coup de doute. Je savais que s’il y avait 20 kms de montée avec cette déclivité je serais incapable de le faire. Ça m’est rarement arrivé de douter sur Compostelle Père Fille mais là je n’en mène pas large. Encore une fois on vient de démarrer et c’est déjà très dur. Heureusement un peu plus loin la côte se fait moins sévère. Ça reste une côte mais c’est raisonnable. Je reprends confiance. Nous avançons avec une lumière magnifique. Nous avons fait le choix de partir tôt pour avoir la belle lumière du matin. Vincent filme, avance, s’arrête, change ses objectifs. Initialement il devait y avoir une autre personne pour l’assister car il y a pas mal de manipulation pour avoir le bon objectif avec la bonne lumière en fonction de ce que l’on filme. Bref vous l’avez compris c’est aussi un challenge pour lui d’autant qu’il n’a pas nos dix sept jours de marche. On s’en donne à cœur joie tellement la vue et magnifique. Ça monte de manière continue puis quelques plateaux et ça remonte sec derrière.

Jusqu’ici tout va bien !

On monte en même temps que d’autres pèlerins. Certains marchent visiblement depuis longtemps, beaucoup commencent à Saint Jean Pied de Port. Je ne regrette pas les difficultés des jours précédents qui nous ont entraînés et permis de tenter cette montée. Nous continuons d’avancer jusqu’à arriver à un raccourci entre la route bitumée et le GR. J’ai déjà bien transpiré, à tel point que mon polo est trempé. Je sens qu’il me faut faire une pause. J’en profite pour jeter un œil à la carte, je vois que la route rallonge, aussi quand je vois l’état du chemin et la pente, je me dis que le chariot ne va pas tenir. Même si nous avons changé le timon de ma roue avant, je sens le chariot très fragile je ne veux donc pas prendre de risque. Conclusion on prend le chemin. Ça monte quand même très fort. Je m’arqueboute pour faire avancer le chariot et je dois m’arrêter tous les 50 m pour reprendre mon souffle. C’est physiquement très intense !

Nous arrivons à un premier palier à Orisson . Petite pause d’une demi heure car la petite voix « j’ai faim moi  » est de retour. Jus de pomme saucisson au bar restaurant avec une vue magnifique. Rechargement d’eau qui descend vite, je reste attentif à bien boire régulièrement sans attendre d’avoir soif. La reprise n’est pas simple mais nous n’en sommes qu’au 8e ou 9eme kilomètre.

Ça monte encore mais jusqu’ici tout va bien ! La chaleur monte toujours mais reste supportable. Le bon côté de cette étape jusqu’à présent c’est que l’on ne se pose pas 10000 questions sur où est le chemin. On suit la route et c’est tout. On se fait régulièrement doublé par les camions et camionnettes des éleveurs et les voitures des sociétés de portage de sacs. Certains ralentissent d’autres beaucoup moins à tel point que Vincent se fait frôler alors qu’il est sur le côté ! Ce n’est pas des plus agréables. D’autant que pour moi cela m’oblige à me mettre un peu sur le côté pour laisser passer (la route n’est vraiment pas très large) puis à remettre le chariot sur la route. Ça rajoute à la difficulté mais on n’a rien sans rien !

Nous continuons à monter (en même temps c’est tout ce que nous avons à faire 😀)

L’autre effet de monter de manière continue, c’est que lorsque l’on s’arrête le paysage a déjà changé , on gagne vite en altitude ! Bon vous avez compris on se motive comme on peut ! Pendant que je pousse je ne peux pas regarder le paysage je suis juste concentré sur le chariot. Mais dès que je m’arrête (et c’est souvent) on en prend plein les 👀 ! Le paysage est à couper le souffle. C’est fâcheux parce que je n’en ai déjà pas beaucoup 😂😂😂😂. Je regarde que d’un œil pour ne pas mourrir asphyxié 😂😂😂

Je me rends compte qu’à partir de ce moment mes souvenirs sont un peu moins précis. Ce qui est sûr c’est que ça monte encore.

Un kilomètre avant la statue de la Vierge de Biakkori, nous entendons klaxonner derrière nous. C’est Dorothée qui, devant récupérer Vincent plus haut, nous fait la surprise d’arriver plus tôt. Les bras chargés de surprises, des compotes qui nous font un bien fou, des fruits bref un bon réconfort ! C’est reparti pour un tour et ça monte encore.

Nous arrivons à la statue de la vierge avec un troupeau de brebis qui paissent, des chevaux dans le fond et des aigles qui passent en silence juste au dessus de nous. La pirouette va pouvoir se dégourdir les jambes car pour l’instant elle est restée dans le chariot depuis le début. Elle se fait le plein de dessins animés mais aujourd’hui c’est open écran ! La vue est magnifique ! Nous en profitons pour filmer avec le drone, ce que nous n’avions pu faire avant étant donné le timing un peu serré des jours précédents (😬😬😬)

Au loin un troupeau de chevaux. Vincent part avec Dorothée pour filmer notre arrivée.

Ça monte encore et toujours !

Les chevaux sont en liberté avec les poulains qui gambadent autour des juments. Mais pas trop le temps de traîner, il reste encore 12 kilomètres. Nous en avons déjà parcouru 14 voire un peu plus avec notre détour.

Prochain objectif La Croix Saint Thibaut qui marque le moment où le chemin et la route se séparent. Vincent et Dorothée prennent de l’avance ! Nous avançons en traversant un troupeau de chevaux 🐴. Nous finissons par arriver. Repause ! Puis je vais avec Vincent pour tourner quelques vidéos sous forme d’interview. J’ai pas compté mais cela a pris un peu de temps et il me reste encore pas mal de chemin. On se prépare à repartir lorsqu’une pèlerine italienne arrive avec une grosse ampoule au talon.

Je sors le kit de secours que consciencieusement je trimballe sans m’en être jamais servi ! Petit Compeed et strap.

Voici le moment de nous séparer avec Dorothée et Vincent. 1000 mercis à eux de m’avoir accompagné durant ces 2 jours. Ça a commencé très fort. Même pas arrivée Dorothée et Vincent ont été mis à contribution. Vincent en faisant gentiment la nounou pour Philippine, qui en a profité pour tricher allègrement au Uno et Dorothée qui après être venue, puis être allée chercher Vincent à la gare, propose spontanément son aide et sa fidèle voiture 😉pour aller chercher ma pièce cassée du chariot. Retour à 2h30 du matin. Quelle chance j’ai eu de partager ces moments avec vous deux! Toujours de bonne humeur en dépit des conditions pas évidentes, toujours à chercher à me soulager. Bref une équipe de choc constituée de belles personnes. Tout ça pour dire, vous m’avez compris, que la séparation à La Croix Thibaut n’est pas évidente, quelques larmes sont essuyées 😭😭😭. On a l’impression de se connaître depuis des années alors que l’on ne s’est rencontrés que 72 heures plus tôt!

Je sais aussi que rien n’est encore gagné et qu’il me reste près de 9 kms et je dois dire que je ne suis pas serein. Il se fait tard, moins de pèlerins, pas de réseau et au loin se profile déjà un passage très délicat en chariot. Je me lance sans me retourner mais je sais que Dorothée et Vincent vont attendre longtemps avant de repartir et voir si je n’ai pas de problème. J’avance mais je demande à Philippine de descendre du chariot car cela demande beaucoup d’effort pour avancer maintenant que je roule sur l’herbe. La pente s’accentue et les cailloux que je crains par dessus tout font leur apparition. Quand je parle de cailloux, c’est plutôt du rocher. Je commence sérieusement à douter pour la deuxième fois. Seulement là je suis sans filet. Le moindre problème peut prendre des proportions énormes. Peu de monde, Philippine qui ne peut marcher plus d’un ou deux kilomètres au mieux, pas de réseau donc pas de secours. Philippine commence à en avoir marre je suis obligé de monter le chariot puis d’aller chercher Philippine et ainsi de suite, jusqu’à ce que je me retrouve coincé avec le chariot et Philippine qui m’appelle parce qu’elle a eu un accident technique. Je défais les bagages, rassure Philippine, la change la rassure à nouveau. Je pense qu’elle sent bien que je suis un peu tendu. C’est incroyable de voir combien elle sent les choses et comment elle est capable de rassurer ou d’encourager quand elle sent que c’est difficile pour moi . Au moment où j’écris cela et que je prends conscience de la chance que j’ai de vivre ces aventures j’ai quelques larmes qui coulent. Beaucoup de joies, beaucoup de beaux moments et quelques moment de stress. Beaucoup de choses se jouent à ce moment-là. Je ne suis plus très loin du col et de la frontière. C’est un peu l’aboutissement de ce 4eme tronçon de Compostelle Père Fille. Le passage initiatique vers un autre chemin qui commence. Avoir pu maintenir les 2 jours de tournage en dépit des difficultés (timon cassé, petites nuits, grosses étapes) la tension est forte. L’interview à La Croix Thibaut m’a refait prendre conscience de tout ce qui s’est passé depuis le début de Compostelle Père Fille. Plus de 1200 kilomètres parcourus des centaines (milliers ? ) de rencontres, des joies, des larmes, des difficultés, des rebondissements ! Bref les 1000 péripéties que vous avez partagées avec nous ! La chance que j’ai de vivre cette aventure avec Philippine. Prendre conscience à un autre niveau qu’en dépit de la fragilité et du handicap de Philippine, une formidable force nous a poussés sur les chemins et me porte lors des moments difficiles, me donne la force nécessaire de pousser ce chariot de 60 kilos pour franchir cette montagne qui semble interminable. Repousser un peu plus loin les limites pour symboliquement (mais aussi physiquement 😀) montrer qu’un handicap peut être à l’origine d’une magnifique aventure avec tout ce qu’elle apporte de joies et de difficultés. Bon vous l’avez compris beaucoup de choses se jouent à ce moment là.

Juste après le passage très délicat le terrain se fait plus plat. Je reprends confiance. Juste avant d’arriver à la fontaine de Roland qui marque le passage de la frontière. Deux jeunes hommes sont allongés sur l’herbe. Je prends le temps de discuter avec eux de ce qu’ils font et de ce que nous faisons et je me rends compte que je suis vraiment à ma place et que même si c’est difficile cela a vraiment un sens pour moi. Je repars donc le pas plus léger pour m’engager dans la forêt. Je m’attends à ce que ce soit plus simple à partir de maintenant. La descente est moins physique mais plus technique. J’avance dans les sous bois quand j’arrive à un endroit avec une belle lumière, calme , tranquille. Dorothée m’avait confié quelques jours plutôt le fait qu’une de ses bonnes amies avait perdu son fil de 9 ans et qu’elle avait aidé pour la sépulture en préparant des petits sachets de graines de fleurs à semer. Je n’ai aucun doute sur le fait que cela soit le bon endroit. Je fais un vidéo pour leur montrer l’endroit et leur dire que l’on a porté son fils dans notre cœur et sur le chemin. Je me retourne car j’entends du bruit un monsieur vient à notre rencontre, on discute un peu et il me propose de prendre une photo (celle de moi à côté du chariot) Je repars mais juste avant il me dit qu’il y a encore une bonne montée avec des cailloux. Je prends la chose avec philosophie, je ne suis plus à une ou deux heures près. J’avance jusqu’à ce qu’effectivement un large chemin rempli de cailloux blancs se profile. J’en profite pour m’alléger un peu et déposer le cailloux que nous avions récupéré juste avant Saint Palais au pied d’un poteau indicateur puis je me lance à l’assaut de la dernière côte ou pas 😀. C’est dur, très dur, je dérape, je transpire, je souffre. Petit réconfort deux vaches arrivent tranquillement et passent gentiment à côté de nous. Je continue de monter jusqu’à ce que le chariot bute une première fois contre un caillou puis une deuxième fois, je sens que le chariot réagit mal. C’est généralement mauvais signe ! Et c’est bien le cas ! Le timon n’a pas tenu le choc et commence à fissurer. Celui là même que j’ai remplacé la veille. C’est sûr les conditions sont difficiles et le chariot aussi est fatigué des plus de 1000 kilomètres parcourus. J’essaie une réparation de fortune pour essayer de finir. Il ne reste que 3 kilomètres. Je prends un sac sur le dos. Je demande à Philippine de marcher un peu. Nous faisons 400 mètres quand nous sommes rattrapés par deux jeunes filles espagnoles que nous avons doublées et qui nous ont doublés plusieurs fois dans la journée. Elles m’aident en tirant le chariot pendant que je porte Philippine. Nous arrivons tant bien que mal en haut juste avant la descente vers Roncevaux. Cette descente est très abrupte à tel point que même à pied c’est très délicat. Plusieurs personnes qui avaient marché avec nous et avaient vu ce que nous pouvions faire nous avaient dit que nous pourrions probablement monter mais que la descente serait plus compliquée. Fort de cela je ne prends pas de risque. Juste à ce moment là un 4*4 de bergers passe je me mets devant la voiture en me disant qu’une telle chance ne va pas se présenter 2 fois. Je baragouine 3 mots en anglais et 2 en espagnol et finit pas leur faire comprendre que nous voudrions qu’ils nous déposent à Roncevaux. Nous voilà chargeant le chariot, les sacs, la Philippine… et la pèlerine Italienne qui arrive à l’instant. Nous voilà comme un drôle d’équipage à redescendre par une petite route sinueuse. Philippine n’est pas rassurée au départ puis commence à prendre goût à la chose, jusqu’à ce qu’elle entende parler espagnol et la voilà qui commence à imiter en anglais. Elle se marre et la tension diminue. Ils nous déposent juste à l’entrée de l’accueil de Roncevaux. Et là c’est un autre monde par rapport à ce que l’on a connu jusqu’au présent. En ce moment c’est de l’ordre de 150 pèlerins 😉qui sont là tous les jours. On passe à l’accueil. 2 lits nous sont attribués, après les péripéties du jour, je m’épargne le repas du soir et prends aussi le dîner dans un des deux restaurants avec qui l’accueil a un partenariat ! Nous allons nous installer c’est tout neuf et c’est impressionnant. Une succession de box avec 2 lits superposés. Nous nous retrouvons à côté d’un père et sa fille (ça me rappelle quelques chose). La fille en question ayant une vingtaine d’années.

Douches puis direction le restaurant. Une pièce et un menu sont réservés au pèlerin. Et ce soir c’est … poulet 🍗 frites 🍟 Autant vous dire que Philippine est aux anges. Nous filons ensuite nous coucher car il y a extinction des feux à 22 heures et surtout parce que je suis un peu fatigué 😝. Philippine a encore la pêche et réussit à se faire des copines en allant se laver les dents du côté des filles. On se couche elle en bas et moi en haut. Je dors du sommeil du juste ! Et Philippine aussi. Pour nous le chemin s’arrête ici cette année mais il continue pour la majorité des pèlerins. Les premiers repartent vers 5 heures du matin, les lumières sont allumées à 6 heures et à 7 heures des chants religieux sont diffusés. Il est temps de se lever même si nous ne reprenons le bus qu’à 12h55. Je remballe tout en remettant de l’ordre (dans les péripéties de la veille le chariot est un peu en bazar). Une fois tout remis en place, sur qui tombons nous ? Le pèlerin qui nous a aidés lorsque nous avions cassé la roue la première fois. Nous passons la matinée puis le déjeuner ensemble. Nous prenons même le bus avec lui car il a également fini son chemin pour cette année, étant parti de Vézelay comme nous. J’ai un léger doute sur le fait de pouvoir charger le chariot dans le bus. Qui ne tente rien n’a rien ! Ouf ça ne pose aucun problème ! On redescend vers Saint Jean Pied de Port en … 30mn On mesure notre effort de la veille lorsque l’on voit que l’on ne fait que descendre pendant des kilomètres. Arrivés à Saint Jean, il nous faut rejoindre la gare. On ne change pas un équipe qui gagne. Philippine commence par marcher et je pousse le chariot en levant la roue avant puis elle craque je la prends sur mon dos et l’autre pèlerin prend le chariot. Il est 14h, la gare n’ouvre qu’à 16h et notre train et à 16h50. C’est sur un banc en attendant notre train que je vous écris ces mots. Quelques minutes avant le départ du train un groupe commence à se former. Le train (petit) arrive avec du monde (beaucoup). Tout le monde se précipite on finit par rentrer les derniers alors que le contrôleur nous dit que c’est interdit de monter avec le chariot, contrairement à ce que vient de me dire la personne qui m’a vendue les billets. Nous voici maintenant à Bayonne où nous attendons notre prochain train pour Bordeaux. Les trains sont affichés avec de plus en plus de retard ! Le nôtre a maintenant 50 minutes de retard. Cela fait 45 mn que nous sommes dans la gare et zéro annonce de la SNCF. 😀

Bienvenue dans la vie après le chemin ! 🤣🤣🤣 ! 

 

Voici comment s’achève notre quatrième tronçon. Un de plus, différent, riche, beau, humain, difficile, intense … à l’image de la vie ?

 

Ps : Il y a quelques vidéos que je n’avais pu publier, je vous mets ça dans les jours prochains !

 

 

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