16 juillet : Zubiri – Pampelune
Bonjour à tous !
Deuxième étape de notre tronçon. Bonne nuit 😴 à l’albergue municipale de Zubiri, finalement sans trop de ronflements mais un départ aux aurores lune 🌝 pour 3 ou 4 pèlerins donc réveillé à 4h30. J’en profite pour lire tous vos commentaires et encouragements, merci à vous ! 🙏🙏🙏. Et je vois que certains sont aussi des couche tard ou des lève tôt 😉
J’essaye de comprendre comment fonctionne facebook qui a encore changé les modes de publication, de façon à vous partager également des vidéos.
Philippine se réveille vers 6h. On essaie de faire le moins de bruit possible pour ceux qui dorment encore. Petit déjeuner gargantuesque pour Philippine 1 yaourt 🍦 à boire, une compote, 4 sandwichs 🥪 au fromage 🧀 . Il va falloir que je revois mes approvisionnements. 😱
Toilette, lavage de dents, brossage des cheveux, Philippine fin prête pour le départ. Elle attend patiemment dans le chariot le temps que je range tout.
Nous voici fin prêts sous un magnifique ciel bleu. Nous croisons des pèlerines puis des pèlerins de la veille. On s’échange nos impressions de la veille et nos souhaits de la journée. Pour ma part j’ai demandé un peu moins de rochers 🤬😡🥵. On verra si je suis exaucé !
Le temps est très agréable. Petite pause pour faire coucou à maman avec le téléphone et nous voici en route pour la journée.
Petite côte du matin mais avec un rafraîchissement avant sous la forme d’un gué 💦 . Bon dit comme ça on s’imagine devoir traverser une rivière mais en trois bonds de cabri 🐐 me voici de l’autre côté. Il s’agit de poser son pied bien à plat pour écarter l’eau et se dépêcher qu’elle ne revienne dans la chaussure. Grosse technique que j’affine au fur et à mesure. 😁
Nous avançons à l’abri des arbres en longeant une rivière, ce que nous allons faire toute la journée. Le chemin est parfois relativement étroit voir carrément pas large. J’ai dit qu’on longeait la rivière mais cela aurait été trop simple de rester à son niveau donc nous avons droit à de nouvelles montagnes russes🎢 . Ça commence gentiment mais à certains moments nous montons un peu et nous retrouvons plus haut que la rivière avec un chemin qui parfois n’est pas suffisamment large pour le chariot. Pas un problème pour nous, on monte sur le talus et on avance avec le chariot penché. C’est ok mais il me faut quand même faire attention car à certains moments la roue et juste au bord du vide. Bon il n’y a pas 50m mais à certains moments c’est un peu tendu et deux fois j’ai le pied qui dérape dans le vide pour rattraper le chariot. Il y a des arbustes et des arbres pour nous arrêter au cas où mais je ne voudrais quand même pas tester.
De plus en plus souvent, je suis obligé de faire descendre Philippine. Elle a grandi depuis le début de Compostelle Père Fille et sur certains passages ce n’est plus possible si je ne veux pas trop solliciter le chariot. 1 fois, 2 fois, 3 fois ça passe, après faut rentrer de haute lutte en négociation. Et quand Philippine ne veut pas, bah elle ne veut pas ! 😳
Autant elle peut être déterminée autant elle peut être entêtée. L’un ne va pas sans l’autre !
Bref à force de négociations nous finissons par nous retrouver dans un bar au bord de l’eau pour faire une pause.. où nous retrouvons les pèlerines de ce matin. Petit jus de pomme 🧃 Et une partie de memorie plus tard et nous voilà repartis. Pour pas très longtemps puisque Philippine a épuisé ses batteries du matin. Il faut la recharger à coup de sandwichs au fromage ou autre saucisson. Un saucisson qui nous a été offert par l’orthophoniste de Philippine qui après avoir vu notre film a bien compris que c’était le carburant de Compostelle Père Fille. On s’est régalé 😋
Je cherche l’endroit idéal quand je tombe sur ce qu’il nous faut. Petite plage de galets le long de la rivière. Certains se baignent et c’est à l’ombre. Philippine se voie déjà nager. Bref on s’installe on déplie les serviettes. On déjeune et Philippine veux absolument se mettre en maillot. C’est chose fait après des contorsions pour faire ça discrètement derrière une serviette. Philippine s’approche de l’eau, plonge un demi orteil, si ce n’est un quart et rebrousse chemin en décrétant que c’est trop froid. On remballe le maillot et on se remet en route.
On ne fait pas un kilomètres que nous arrivons au pied de marches sur le flanc d’une bonne colline qui ont été mises pour faciliter la montée des pèlerins mais pas de Compostelle Père Fille. Je commence à calculer que ça va être extrêmement tendu même avec Philippine en dehors du chariot. Autant je peux descendre les marches autant les monter est très compliqué d’autant que le sol est en petit gravier sur lequel les pieds dérapent dès que je pousse le chariot. Tout cela en plein soleil évidemment. Mais pour ceux qui connaissent Compostelle Père Fille, vous savez que nous avons des anges gardiens qui nous sont régulièrement envoyés quand ça devient un peu compliqué. Nos deux anges gardiens sont 2 jeunes anglais qui arrivaient en sens inverse juste au moment où je m’élance. Ni une ni deux, ils attrapent le chariot par devant et nous voilà en haut des escaliers en moins de temps qui n’en faut pour le dire. Je les remercie chaleureusement et nous continuons d’avancer vers Pampelune que nous atteignons juste après avoir tamponné nos crédentiales dans une petite chapelle.
Juste après nous tombons sur des jeux, toboggans, tourniquets, les playmobils et Philippine sont de sortie pendant que je resserre les freins. Juste avant d’arriver à la chapelle, grosse descente et les freins finissent pas se desserrer, donc atelier mécanique.
Nous sommes arrivés dans la ville juste avant Pampelune, toutes les rues sont désertes Philippine a le parc juste pour elle. Nous reprenons la route pour les 2 derniers kilomètres et faisons une pause pour recharger le sac à dos pique nique qui en a pris un coup avec l’appétit de Philippine. Nous arrivons tranquillement dans Pampelune à la recherche d’un établissement. Nous dormons ce soir à l’albergue Jesus et Maria juste à côté de la cathédrale. Les fonds récoltés servent pour les personnes porteuses de handicaps suite à un accident.
Douche, lessive, diner (pâtes sauce tomate lardons) puis au lit !
Je vous laisse pour regarder où nous allons demain et s’il faut me préparer psychologiquement à escalader des montagnes.
Bonne soirée à vous tous !
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