Bonjour à tous, J-5 avant notre arrivée !


Comme le temps passe vite… Nous voici à moins de 5 jours de notre arrivée !


Nous avons dormi à Triacastela

à l’albergue municipale dans une pièce à 4 personnes. Départ vers je ne sais plus quelle heure

, c’est l’occasion pour Brandon de nous donner des conseils pour la journée à venir

.
Au menu du jour : à notre gauche

la variante vers Samos, plus longue de 5 kilomètres mais plus sauvage

et moins usitée. À notre droite
le chemin classique, plus court mais… plus court

.
Grande inspiration au moment du choix devant les deux bornes

et nous voici en direction de Samos

.
Nous filons le long de la route avec pas mal de descente au début

, puis de la montée plus tard

, de l’ordre de 700 mètres de dénivelé.
Après avoir quitté la route, nous attaquons le chemin

. Nous avons l’impression d’être en pays celte : ambiance humide

, petites maisons en pierre

, chemin détourné à l’ombre d’arbres torturés

.
Nous avançons bien

et rattrapons les pèlerins au fur et à mesure

jusqu’à ce que nous arrivions à hauteur d’un groupe d’Anglais ou d’Américains récitant le chapelet

en avançant.
Je me dis que c’est une belle occasion de prier en groupe

, mais entre la conduite du chariot

(avec des passages un peu touchy) et réciter en français en essayant de se caler sur l’anglais…


C’est un peu comme quand on croise d’autres pèlerins et que l’on essaie de se rappeler en quelle langue on échange avec eux

, tout en cherchant ses mots

. Bref, pas simple, mais j’ai eu une nouvelle occasion de prier !

Je lève un peu le pied

et nous nous arrêtons pour un petit coup de téléphone à maman


!
Nous arrivons relativement vite à Samos

, et la grande surprise : Marc, Virginie, Brandon et Claire Marie nous attendent juste à l’entrée

.
En fait, Marc et Virginie font un break de 2 jours pour nous retrouver en pleine forme et filmer les derniers jours


.
Quant à Brandon et Claire Marie, grande surprise ! Merci à eux pour ce petit cadeau !


Nous reprenons notre temps

et faisons un crochet vers le monastère

, mais sans voir grand-chose de celui-ci à l’intérieur.
Nous en profitons pour faire un chat vidéo avec Philippine


.
Petite boucle vers le supermercado

pour recharger le sac de pique-nique

et reprise du chemin le long de la route


.
Si je n’ai pas de difficulté sur le chemin, je marche très vite


et distance donc Brandon et Claire Marie, jusqu’à ce que je tombe sur un toboggan de pierre


et une Philippine bloquée dans son chariot

.
Je tente l’appel à un ami, le dessin animé sur le téléphone


, rien n’y fait… elle ne veut pas sortir

.
Dans ces cas-là, je sais qu’il ne sert à rien d’insister

, et je m’assois un peu plus loin en me disant que je vais profiter de l’arrivée de Brandon et Claire Marie pour faire office de locomotive

, mais même cela ne marche pas

.
Je finis par comprendre qu’un problème de ventre vide est à l’origine du blocage

. Problème vite résolu avec quelques rondelles de saucisson

qui produisent leur effet en moins de 2 minutes

.
Voici notre Philippine main dans la main avec Claire Marie

pendant que Brandon part déposer son sac en haut du toboggan

et revient pour que l’on porte tous les deux le chariot


.
Heureusement, le toboggan n’est pas long et nous voici en haut au bout de 50 mètres

. À peine le temps de reprendre nos esprits, et après avoir contourné une petite chapelle

, nous voici aussitôt absorbés par une descente

.
Parfois, on se dit que cela vaut bien la peine de suer pour grimper

pour aussitôt redescendre

, mais bon, c’est le principe du chemin.
Petite pause pique-nique au bord du chemin


et nous finissons par arriver à Sarria

.
Nous nous posons pour boire un verre

et étudier nos possibilités d’hébergement

.
Nous fonctionnons, Brandon, Claire Marie et moi, de la même manière : on ne sait pas où l’on dort le soir

et on fait en fonction de l’inspiration du moment

.
Je promets à Philippine un petit tour au restaurant

, car j’ai envie de tester les poulpes à l’ail


. Mon plat arrive bouillant, dans une huile frissonnante

, c’est délicieux… mais une goutte too much sur l’huile


!
Puis routine du soir : dents

, toilette

, pyjama

et dodo

.
Nous dormons tous les deux en haut sur deux lits superposés


, car toutes les places du bas sont prises.
Il faut savoir que beaucoup de monde arrive à Sarria car c’est le minimum à faire en distance pour avoir la Compostela

.