Heureusement, Dominique (que j’avais rencontré avec Malika en arrivant à Ponferrada), juste avant celle-ci, me demande s’il peut essayer de pousser le chariot (vide car Philippine est descendue) . C’est parfait ! Juste au même moment, un garçon et son père que l’on croise régulièrement peinent dans la montée . J’aide le fils, on en profite pour discuter. Ils sont Chinois . J’ai demandé leur nom, mais je dois dire que je n’ai rien compris . Ils ont rigolé quand j’ai essayé de le prononcer . Peu importe, ils me demandent si je filme et si j’ai un réseau social ; je lui donne tout ça directement sur son téléphone.

Juste après cette grande côte, pause traditionnelle avec œuf , bacon et surtout délicieux verre de jus d’orange . Nous repartons requinqués… pour arriver quelques instants plus tard. À 14h, étape terminée : nous voici à Triacastela pour la nuit . Ça fait du bien d’avoir un peu plus de temps , même si j’en profite pour ranger le sac de courses, d’où une odeur de fromage s’échappe . Celui-ci n’a pas trop aimé la montée… J’en profite pour nettoyer la lunch box tapissée de fromage coulant . Pour quelqu’un qui n’aime pas le fromage, c’est peu ragoûtant.

Deuxième activité du jour : le réglage des freins . Le chariot a été très sollicité, et les freins sont déréglés. Ils freinent moins bien, et surtout de manière asymétrique . Lorsque j’actionne le frein, le chariot part à gauche ou à droite .

Vient ensuite la lessive… à la machine aujourd’hui . Je fais le tour de tout le monde pour optimiser le remplissage. Nous mettons tout à sécher en se disant qu’avec le temps, tout sera sec d’ici ce soir . Mais c’est sans compter que nous sommes arrivés en Galice …

Deux, trois activités supplémentaires nous occupent, puis vient l’heure du dîner . Pour fêter notre ascension d’hier, nous allons dîner au restaurant . On s’assoit dehors, sur une table à moitié dans la petite rue. On commande notre dîner en regardant passer les nuages, de plus en plus gris, puis noirs … mais rien ne tombe.

Cinq minutes plus tard, d’un coup, une énorme douche nous tombe dessus . Le temps de sauter sous un parasol ou de rentrer à l’intérieur, nous sommes trempés . J’ai oublié un sac et fonce le prendre, mais je suis encore plus trempé. Le chariot commence à se remplir d’eau ; je déplace une table et le pousse sous le parasol .

Nous allons donc nous installer à l’intérieur, mais Philippine a vu que nous avions laissé la bouteille d’eau sur la table à l’extérieur . C’est le déluge, la rue est devenue un torrent . Mais c’est sans compter l’intervention de François, qui récupère ladite bouteille . L’air s’est brusquement refroidi, et il ne fait plus très chaud (autrement dit : on se caille).

Petit retour en arrière : étant arrivés tôt, cela laisse à Philippine le temps de vaquer à ses occupations, et notamment de se faire de nouvelles copines . Elle s’est entichée de trois Coréennes et papote comme de vieilles amies . Elle a même réussi à récupérer le portable de l’une d’elles pour lui montrer des photos .

Une fois le dîner avalé , nous repartons tranquillement, juste avant une terrible nouvelle averse . Comme nous avons des anges gardiens , en plein dans l’averse je reçois un message de Claire Marie qui me dit qu’ils ont récupéré notre linge à sécher ! Mille mercis à eux !

Puis routine du soir : lavage de dents , pyjama et au lit .

Nous essayons de prendre du temps pour vous faire un extrait des meilleurs moments de ces derniers jours .

Très bonne nuit à vous !