Quelle journée ! 😅Nous avons passé la nuit dans une albergue au début de la ville 🏘️. Réveillé vers 5h30 ⏰, je me lève à 6h. Le départ est composé d’habitués du chemin 🥾 et de certains qui commencent le jour même 🌅. Départ à 7h15 direction Portomarín 📍. Beaucoup de monde sur le chemin… beaucoup, beaucoup ! 😳 Nous nous retrouvons à la queue leu leu sur certains passages 🚶‍♀️🚶‍♂️🚶. J’ai l’impression de me retrouver au marathon de Paris 🏃‍♂️ où, à chaque rétrécissement, il fallait s’arrêter pour passer 🛑.Chacun cherche son rythme 🎶. On sent beaucoup d’excitation ⚡, beaucoup de bruit 🔊. Et on démarre fort 💥, par une succession de montées ⛰️. Pour le coup, on me propose souvent de l’aide dès que je commence à souffler 🥵. Me voici donc aidé par des Espagnols 🇪🇸, des Italiens 🇮🇹, des Roumains 🇷🇴… et j’en passe. Nous arrivons à un plateau qui annonce moins de difficulté 🌄.Le chemin est magnifique pour qui sait le regarder 👀🌿. Les albergues rivalisent de panneaux pour alpaguer les pèlerins 🎯, et je ne compte plus les personnes qui proposent de tamponner les crédentials au bord du chemin 📜. Le temps se couvre ☁️ et la pluie finit par arriver 🌧️. Cela a l’avantage d’éclaircir le chemin, beaucoup se précipitant dans un bar ☕🍩.Nous continuons d’avancer jusqu’à l’heure de notre traditionnelle pause 🍳🥓🍊 pour moi, et 🥪 pour Philippine. Claire Marie nous envoie l’info qu’il y a une messe à 12h30 ⛪. Je garde un œil sur la carte 🗺️ : 10 km. Je me dis que c’est jouable… Cela dépend juste des obstacles devant nous 🪨.Nous plions bagage 🎒 et reprenons le chemin de plus belle 🚶‍♂️🚶‍♀️. Marc et Virginie, qui ont pris un peu d’avance, nous annoncent une nouvelle heure après être passés à l’église : 12h 😬. J’ai beau être rapide, ça s’annonce compliqué… Mais si on ne peut pas marcher plus vite, il suffit de courir ! 🏃‍♂️💨Nous voici survolant le chemin ✨, surfant sur les cailloux 🪨 et dépassant les pèlerins hébétés 😲. Philippine rigole à gorge déployée 😂 dans les descentes, jusqu’à ce que nous soyons stoppés net : dans un petit village, un troupeau de vaches 🐄 remonte la rue et empêche tout passage 🚫.Aussitôt, deux groupes se forment : la masse pesante mais sûre de son bon droit des quadrupèdes cornus 🐮, et de l’autre, un amas de bipèdes pèlerins qui attendent sagement que la rue se libère 🙃.Le “go” nous est donné par la dernière vache 🚦, nous repartons de plus belle 💨. Nouveau message : maintenant, il ne s’agit plus seulement d’arriver une demi-heure plus tôt ⏱️, mais en plus de passer par une sorte de toboggan minéral 🛝 qui fait office de chemin. Heureusement, nos anges gardiens Brandon et Claire Marie 😇 nous envoient l’alternative en image 📸 : il suffit de bifurquer à droite ➡️ pour contourner la difficulté.La voie est libre de tout pèlerin 🙌, plein pot pour essayer d’arriver au plus tôt 🏁. Nous voici traversant le pont qui arrive à Portomarín 🌉. Mais dernière difficulté : un magnifique escalier de 50 marches 🪜. Impossible pour nous. On s’adapte 🔁, on contourne (tiens, c’est quelque chose qu’on fait souvent 😉), on repart – pas plein pot, car c’est en montée 🥵 – et Philippine descend spontanément du chariot pour venir m’aider 💪❤️.Juste le temps de poser le sac rose magique de Philippine 🎒✨ (vous savez, celui qui fait marcher tout seul 😄) pour marquer notre place dans la queue de l’albergue municipale 🛏️, et nous filons vers l’église ⛪ : 12h16. On aurait été en avance pour la messe de 12h30, on l’est un peu moins pour celle de 12h 😅.Je tente une entrée discrète par le fond, mais le chariot ne passe pas en largeur 📏. J’essaie par le côté : ça passe, en toute discrétion 🤫, presque au niveau du chœur 🎶. Je vois que la messe est aussi rapide que moi ce matin 😄, car nous arrivons juste après l’homélie. Lors de la communion ✝️, nous avons la chance d’apercevoir Emmanuel 👋, que nous avions perdu de vue quelques jours plus tôt. Puis rapidement – puisque vous avez compris que la messe n’a duré que 35 minutes ⏳ – nous retrouvons l’albergue qui ouvre ses portes à 13h 🔓.Routine traditionnelle : déchargement 🧳, douche 🚿, lessive 🧼. Mille mercis à Virginie 🙏 qui gère les douches de Philippine. La disposition de certaines ne me permet pas de gérer aussi facilement qu’ailleurs 🚿🧍‍♀️.Petite pause casse-croûte en communauté 🧀🍞, puis je m’accorde enfin un vrai moment de repos 💤, le premier depuis notre départ – et même avant 😮‍💨, puisque je devais boucler tous mes dossiers pro 💼.On ajuste avec Marc la meilleure façon de filmer 🎥 et capter le son 🎤 compte tenu des spécificités du chariot 🛒 et du fait qu’à certains moments, je suis seul sur le chemin 👣 et dois tout gérer. On jette un œil aux images tournées 🎬 : cela augure d’un magnifique documentaire 🌟. On fait le maximum pour capter tous les petits trucs qui font de ce chemin un chemin extraordinaire 💛!Même si nous sommes arrivés tôt ⏰, l’après-midi passe vite 🕒 et nous voilà déjà le soir 🌆. Repas partagé 🍽️, puis inévitable partie de Uno 🃏 et de Dobble 🎲.Une journée de plus sur le chemin avec une Philippine qui grandit chaque jour un peu plus 🌱👧❤️À demain ! 🌙✨